Formé dans la grande tradition de l’art académique à Montréal, son maître à penser, Alphonse Lespérance, avait lui-même été formé au Conservatoire de Rome où enseignaient, entre autres, les artistes peintres et sculpteurs restaurateurs des œuvres du Vatican.

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Les parents de l’artiste ont formé un couple exogame, c’est-à-dire que le père, un émigrant italien, parlait anglais et la mère le français, situation qui rendit l’artiste parfaitement bilingue. Naviguant entre les communautés francophone et anglophone avec aisance il fut un excellent ambassadeur de la francophonie auprès des francophiles et des anglophones qui le côtoyèrent. En effet, il fut hautement apprécié par les deux communautés linguistiques officielles du Canada partout où son travail comme artiste et artiste-pédagogue le mena.

 

Convaincu et convainquant, Clément Bérini croyait à l’art comme moyen d’expression et l’expression personnelle était la voie à suivre pour l’accomplissement de soi. Homme aux pensées profondes, doté d’un grand sens de l’humour et capable de réparties tranchantes mais surtout bienveillantes, Clément Bérini fut de tous les combats de nature artistique en Ontario français à compter de la fin des années ‘60 jusqu’à sa mort. Au sein du Conseil des arts de l’Ontario [CAO] – Bureau des arts francophone [BAF]) et des regroupements artistiques auxquels il participa durant sa carrière (p. ex., réseau des galeries éducatives, Perspectives 8, BRAVO-Nord) il réclame des espaces d’exposition, des cachets d’artistes et plus de financement pour le travail des artistes en milieu scolaire et communautaire. Il fait valoir l’apport des arts à l’identité des franco-ontariens mais aussi à l’économie d’une communauté.

 

Vous pouvez an savoir plus dans cet exposé plus détaillé de la vie, la carrière, et l'apport de Clément Bérini.